Présence d’amiante à l’école Saint-Rosaire : les élèves relocalisés temporairement

CAUSAPSCAL

©Photo gracieuseté – École Saint-Rosaire

Une section de l’école primaire de Causapscal a été fermée de façon temporaire, le temps de rétablir la situation.

Le 20 septembre dernier, l’école primaire Saint-Rosaire de Causapscal a dû fermer temporairement plusieurs de ses locaux, y compris le service de garde, en raison de la présence d’amiante dans certaines parties de l’établissement.

Ce sont principalement les classes de maternelle et de première année qui ont été affectées, après qu’un problème d’effritement des murs et des plafonds a été signalé. Le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées (CSSMM) a alors entrepris des travaux de plâtrage dans le but de rétablir la situation. Or, la situation s’est aggravée : des morceaux encore plus imposants de murs et de plafonds se sont détachés, libérant des débris contenant de l’amiante, selon les informations du CSSMM. Une mesure d’urgence a donc été prise pour relocaliser les élèves concernés dans une autre section de l’école.

« Nous avons cessé les travaux et relocalisé toutes les classes dans une seule section de l’école », affirme la directrice par intérim du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette. Le secteur touché, qui inclut également la cafétéria et le vestiaire, a été complètement fermé par mesure préventive, vendredi dernier. Madame Guénette confirme également qu’aucune opération de décontamination ne sera nécessaire, puisque les quantités d’amiante émises seraient minimes. « C’est plutôt que lors des travaux, il faut prendre des mesures surtout pour les personnes qui effectuent les travaux. Néanmoins, nous avons bloqué les accès à cette partie de l’école par mesure préventive » a-t-elle précisé. Cette dernière ajoute que l’amiante est présente dans la plupart des bâtiments du CSSMM. Rappelons que l’amiante est un matériau toxique pouvant causer des maladies respiratoires graves. Toutefois, dans le cas de l’école Saint-Rosaire, les quantités libérées seraient minimales et ne mettraient pas la santé des élèves en danger, assure Monts-et-Marées.

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