Après avoir sillonné le Québec en musique et partagé la scène avec les plus grands noms, David Paradis dévoile une première pièce originale aux sonorités pop-folk : « Entre deux chaises ». Fraîchement parue, cette nouvelle chanson qu’il a co-écrite avec Jesse Proteau (Zagata) a suscité une foule de réactions, si bien qu’elle a même atteint, en quelques heures, le top 4 des meilleurs vendeurs francophones sur iTunes. « La réaction est bonne. C’est certain que j’ai ma gang de la Vallée, d’Amqui, qui m’appuie à fond, tant dans les commentaires que dans les partages sur les réseaux sociaux. […] Ça fait chaud au coeur », exprime l’artiste matapédien.

Outre l’accueil du public, « Entre deux chaises » a la cote auprès des radios. « À date je suis vraiment content, on est rentrés dans une trentaine de radios au Québec. Il y a probablement le double qui va embarquer aussi, on se croise les doigts », se réjouit David Paradis en soulignant l’ajout de sa chanson dans de nombreuses « playlists » populaires francophones sur les plateformes d’écoute. S’il a l’impression de vivre son baptême musical à titre d’auteur-compositeur-interprète, force est d’admettre que sa participation à La Voix en 2016 est loin d’être passée inaperçue, lui qui a gagné des milliers de fans qui lui sont encore fidèles. Cette même apparition télévisuelle l’avait d’ailleurs amené à assurer la première partie de Marc Dupré et à partager la scène avec Matt Lang notamment.

Un EP pour octobre

C’est cet automne que David Paradis lancera son premier EP, en octobre 2024 plus précisément. Réalisé par son ami Jesse Proteau (Zagata), le mini-album de David Paradis s’annonce aussi accrocheur que son premier extrait. « Autant pour Entre deux chaises que pour celles qui vont venir, je voulais choisir des sujets vrais, dans la simplicité, qui me représentent et qui vont toucher les gens », affirme-t-il. Le père de famille avoue avoir du pain sur la planche avec la naissance imminente de son troisième enfant, les spectacles d’été et la préparation de son EP. « Je n’avais jamais eu le guts de sortir mes chansons avant cela. Le fait de m’entourer d’une équipe m’a permis d’aller de l’avant et de faire confiance au processus. Il fallait que ça parte, c’est là ! », dit-il en remerciant son acolyte Zagata.

Segment 100% matapédien

Quand tu reviens dans le coin, quel est ton endroit de prédilection ?

« Depuis que j’ai des enfants, mon spot c’est chez mes parents. [rire] Le feeling qu’on a ma blonde et moi quand on descend dans la Vallée, c’est d’être en vacances. »

On te propose un séjour de rêve dans la Vallée, ça ressemble à quoi ?

« Petite game de golf le matin au Révermont, un petit après-midi en bateau à faire du wakeboard. C’est ce qu’on appelle une belle journée ! »

Est-ce qu’il y a un endroit, un village, un paysage qui te donnerait le goût de revenir dans la Vallée ?

 « Je n’ai pas nécessairement d’endroit précis, j’aime la Vallée en général. Je reviendrais à Amqui tout court. »

Ton restaurant préféré dans la Vallée, c’est ?

« Outre la poutine de la Cantine Fortier, lorsque je descends je vais souvent à la microbrasserie La Captive avec ma blonde. Bonne bière, bonne bouffe, on est heureux. »

Qu’est-ce qui te manque le plus de ta région natale ?

« La tranquillité de la Vallée. Lorsqu’on descend en famille, on sent vraiment qu’on décroche. Comme je disais tantôt, quand je descends je me sens vraiment en vacances. On relaxe, on voit des amis, c’est toujours du bon temps qu’on passe ici. »

Quelle musique tu écoutes sur la route en revenant dans le coin ?

« Ces temps-ci j’écoute du new country. Mon chum Matt Lang a sorti son album en même temps que ma chanson vendredi. Je l’ai écouté en descendant dans la Vallée justement. J’écoute du Luke Combs, des Cowboys Fringants. J’écoute un mélange de franco-anglo country. »

Ton meilleur souvenir d’enfance lié à la Vallée ?

« J’ai passé mon enfance sur le terrain de golf d’Amqui avec mon frère, mon père, ma mère. Pour moi, c’est de superbes souvenirs sportifs, mais aussi de famille parce qu’on jouait tous. Même mes amis, tout le monde jouait. […] Parmi mes meilleurs souvenirs, il y a toute la période du CMEC, j’étais un peu vieux, mais mon Dieu qu’on a eu du bon temps ! »