C’est le lundi 15 avril que se disputait le sixième match de la série finale opposant les Dragons de Rouen aux Boxers de Bordeaux. Qualifiée de « spectaculaire » selon certains médias français, cette finale enlevante de la Ligue de hockey Magnus s’est soldée en prolongation par la marque de 3-2 en faveur des Dragons. L’équipe d’Alexandre Mallet met alors la main sur la Coupe Magnus pour une deuxième année consécutive et une 18e fois de son histoire. « Je me sens très bien de remporter cette coupe avec les gars. C’est notre récompense après avoir travaillé fort toute l’année », mentionne le principal intéressé.

Malgré une blessure, l’ancien de l’Océanic de Rimouski a connu une très bonne saison avec les Dragons, contribuant ainsi au succès des siens avec 15 points en 15 parties lors des séries éliminatoires. Il s’agit également de son deuxième trophée depuis son arrivée à Rouen en 2022. L’attaquant de 31 ans admet se sentir « comme un petit gars » en soulevant une fois de plus une coupe. « Quand on pense que certains joueurs n’en gagneront pas une seule dans toute leur carrière, je me sens privilégié de faire partie des rares qui ont pu en soulever une à deux reprises », ajoute Alexandre Mallet.

Hockey-famille : « le plus grand défi »

S’il a évolué quelques années aux États-Unis, l’ancien des Canucks de Vancouver a plutôt choisi de faire carrière en Europe. L’attaquant au style de jeu robuste a su adapter son jeu dès son arrivée dans la ligue professionnelle de hockey en République tchèque, en 2016. Il faut dire que le Nord-Ouest de la France s’avère fructueux pour le Matapédien. La saison dernière, Mallet a réalisé 46 points en 37 matchs avec les Dragons, ce qui fait de lui un joueur essentiel de son équipe. Pour le jeune père de trois enfants, force est d’admettre que la conciliation hockey-famille n’est pas toujours simple.  « Ce n’est pas un mode de vie routinier. Ce n’est pas un sport stable puisqu’on peut changer d’équipe et être appelé à déménager.

Cette coupe était sa dernière puisqu’Alexandre Mallet accroche ses patins et retourne « à la vie normale », probablement dans le milieu de la construction. « Je vais aussi recommencer à pêcher, et évidemment, m’occuper de ma petite famille. L’heure de la retraite a officiellement sonné après 12 ans comme hockeyeur professionnel » , conclut-il.