Justice
Retour19 janvier 2018
Richard Warren condamné à 15 mois de prison
PORNOGRAPHIE JUVÉNILE. Déclaré coupable de possession, d'avoir accès et d'avoir rendu accessible de la pornographie juvénile, Richard Warren de Causapscal écope de 15 mois d'emprisonnement.
Le juge Jules Berthelot a rendu sa décision vendredi après-midi, au palais de justice d'Amqui. Les faits reprochés à Warren remontent entre janvier et avril 2015. Le technicien en informatique utilisait le programme BT Loft pour y télécharger des fichiers. Parmi ceux-ci se trouvaient des fichiers de pornographie impliquant des mineurs. Plus de 2 000 fichiers ont été retrouvés dans l'ordinateur de l'accusé par la Sûreté du Québec.
« Le Tribunal doit mettre l'accent sur la réprobation sociale de la possession de tel matériel », a déclaré le juge Berthelot avant d'imposer la peine. Warren, dans le box des accusés les menottes aux poings, est demeuré immobile, fixant le vide, lors du prononcé de la sentence.
Parmi les facteurs aggravants, le juge souligne entre autres le nombre de fichiers retrouvés, le jeune âge des enfants impliqués, et les connaissances en informatique de Warren. L'âge de l'accusé (50 ans), l'absence d'antécédents judiciaires, le fait qu'il soit un travailleur, le faible risque de récidive et le rapport présentenciel favorable constituent les facteurs atténuants énumérés par le juge Berthelot.
En plus d'une peine d'emprisonnement, une probation de deux ans comprenant une série de conditions s'ajoute. Richard Warren doit être inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité et il lui sera interdit d'utiliser Internet pour une période de sept ans, sauf dans le cadre de son travail. Par ailleurs des démarches ont été entreprises par la Défense pour aller en appel.
Rappelons que le 22 avril 2015, les policiers du Service d’enquêtes régionales, en collaboration avec l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec, avaient procédé à l’arrestation de Warren, après avoir réalisé une perquisition au domicile du suspect où du matériel informatique avait été saisi aux fins d’analyse. Sur place, une tour d’ordinateur, un disque dur externe et deux clés USB ont été saisis.
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